lundi 30 novembre 2015

Décembre 1915


Mercredi 1erdécembre 1915.

Nuit et journée calme dans le Sous-secteur.
A 15h, les 1ere et 4éme Cies ainsi que le Peloton de Mitrailleuses sont relevés sans incidents par des unités du 363éme.
Les Cies vont cantonner à ST BLAISE où elles arrivent à 18h00. Tout le Bataillon, sauf la 3émme Cie qui cantonne à MOYENMOUTIERS, se trouve rassemblé à ST BLAISE.
La 1ere occupe la partie Ouest du village.
La 2émme Cie et le Peloton de Mitrailleuses occupent la partie N.E.
La 4éme Cie à l’Est
Etat-Major et S.H.R au centre.

 
Jeudi 2 décembre 1915.
Travaux de propreté et repos.

 
Vendredi 3 décembre 1915.
Travaux de propreté et repos.

 
Samedi 4 décembre 1915.
Travaux de propreté et repos.

 
Dimanche 5 décembre 1915.
A 9 heures, prise d’Armes du Bataillon pour la remise de la Croix de Guerre au Sergent THIBAULT du Peloton de Mitrailleuses.
A 12h, à la Maison d’Ecole, exercice de gaz chlorés.

 
Lundi 6 décembre 1915.
Travaux intérieurs et repos.

 
Mardi 7 décembre 1915.
Le Drapeau des Chasseurs est confié à la garde du 41° Bataillon. Un détachement venu du 5éme Bataillon de Chasseurs le remet à midi au Chef de Bataillon.


PROMOTION

Par Décision du Général Commandant en Chef en date du 2 décembre 1915, est nommé au grade de Sous-Lieutenant à Titre Temporaire :

L’Adjudant COUETTE Louis, Chef du Service Téléphonique du 41° Bataillon de Chasseurs.

 
Mercredi 8 décembre 1915.
A 9h, revue et défilé pour la présentation du Drapeau aux Chasseurs. La 3éme Cie est rappelée de MOYENMOUTIERS pour participer à la Prise d’Armes.
Constitution de la Garde du Drapeau :
Officier Porte-Drapeau : Sous-Lieutenant GALLOT
Garde du Drapeau : Sergent THIBAULT

                                   Chasseur BREUILLE
                                   Chasseur HABERT
                                   Chasseur BOLENTIN
                                   Chasseur MARSAT

 

Jeudi 9 décembre 1915.
A 9h, à la Maison d’Ecole, nouvel exercice de gaz chlorés.

 
Vendredi 10 décembre 1915.
Travaux intérieurs et défilés.

 
Samedi 11 décembre 1915.
Travaux intérieurs et défilés.

 Source : JMO de la 41éme Division d’Infanterie.
 
 
 
 
 
Dimanche 12 décembre 1915.
Travaux intérieurs et défilés.
 
Lundi 13 décembre 1915.
Travaux intérieurs et défilés.
 
Mardi 14 décembre 1915.
A 14h, Prise d’Armes du Bataillon à l’occasion de la remise du Drapeau des Chasseurs à une délégation du 116éme Bataillon, à laquelle viennent assister le Colonel Commandant la Brigade et le Général de Division.
 
Mercredi 15 décembre 1915.
A 4h, en exécution des mouvements prescrits par l’Ordre n° 20, les 2éme et 3éme Cies quittent leurs cantonnements pour relever dans le sous-secteur La FORAIN – POTEROSSE, les Cies du 363éme. Les Cies reprennent leurs emplacements.
Relève faite sans incidents et terminées à 8 heures.
Dans la matinée, la 4éme Cie se rend à la CHIPOTTE.
 
Jeudi 16 décembre 1915.
A 4h, les 1ere et 4éme Cies ainsi que le Peloton de Mitrailleuses quittent leurs cantonnements pour relever dans le sous-secteur La FORAIN les unités du 363éme.
Les Cies du Bataillon reprennent les mêmes emplacements.
Relève faite sans incidents et terminées à 8h30.
Quelques coups de feu pendant la nuit venant des Cocottes sur le blockhaus E2.
10h45, 2 coups de mines dans les lignes ennemies.
17h30 à 23h, les allemands ont exécuté plusieurs feux de salve dans la direction des travailleurs de B5. Nombreuses fusées, notamment sur B18, à 18h, 1h et 3h.
 
Vendredi 17 décembre 1915.
Continuation des travaux en cours dans le sous-secteur. Pendant la nuit, quelques coups de feu venant des Cocottes sur Grandjean.
9h, tir de l’artillerie ennemie sur nos travailleurs de C5.
9h20, riposte de notre artillerie sur 521.
16h30, 5 coups de mine sur 521.
Soirée calme.
 
Samedi 18 décembre 1915.
Continuation des travaux en cours. Coups de feu isolés des sentinelles allemandes des Cocottes sur le blockhaus E2.
Légères fusillades au lever du jour. Journée calme.
 
Dimanche 19 décembre 1915.
En exécution de l’Ordre particulier n° 258 du 17 décembre 1915, les 106éme et 120éme Bataillon de Chasseurs relèvent dans le sous-secteur La FORAIN – La POTEROSSE les Cies du 41éme Bataillon de Chasseurs.
Les mouvements prescrits s’exécutent à 14h dans le sous-secteur.
La 2éme Cie est relevé par la 1ere Cie du 106éme Bataillon.
Les 1ere, 3éme, 4éme Cies et le Peloton de Mitrailleuses sont relevés par des unités du 120éme Bataillon. Relève faite sans incidents.
L’Etat-Major du Bataillon, les 1ere, 2éme et 3éme Cies, Peloton de Mitrailleuses et Section Hors Rang vont cantonner à DENIPAIRE, en réserve de Division.
La 4éme Cie va cantonner à la VERCOSTE, en réserve de 1ere ligne.
 
Lundi 20 décembre 1915.
Travaux de cantonnement et de repos
 
Mardi 21 décembre 1915.
Travaux de cantonnement et de repos
 
Mercredi 22 décembre 1915.
Travaux de cantonnement et de repos
 
Jeudi 23 décembre 1915.
Travaux de cantonnement et de repos
 
Vendredi 24 décembre 1915.
Conformément aux Ordres du Général Commandant la 82éme Brigade, 80 Chasseurs de DENIPAIRE sont mis à la disposition du sous-secteur de la FONTENELLE pour des travaux de nuit.
Pour les Officiers et Chefs de section, reconnaissances par Cie des cheminements défilés conduisant aux positions de 1ere ligne.
Pour la troupe, corvées, nettoyages, travaux de clayonnages. Exercices pratiques de placement de tampons contre les gaz. Exercices spéciaux de brancardiers, grenadiers, mitrailleurs, téléphonistes.
 
Samedi 25 décembre 1915.
Dito.
 
Dimanche 26 décembre 1915.
20 Chasseurs par Cie sont employés pour l’aménagement des ouvrages de 531. Les Sous-Lieutenant VAUCKAIRE, TAIX et DENOYER sont chargés de diriger ce travail.
 
Lundi 27 décembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
 
Mardi 28 décembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
 
Mercredi 29 décembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
 
Jeudi 30 décembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
 
Vendredi 31 décembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

lundi 2 novembre 2015

Novembre 1915


Lundi 1ernovembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, tirailleries allemandes sur la POTEROSSE, emplacement des blockhaus E9 – E10.
8h. Tir de notre artillerie sur le chemin du Dialtrepoix.
8h30. Riposte de l’artillerie allemande sur la vallée du Rabodeau et la Maison Caumont – Quelques obus de 77 sont tombés sur le 363éme, à l’Ouest du blockhaus E10.
Soirée calme. Fusées ennemies assez nombreuses entre 18h et 21h.

 

PROMOTIONS

Par Décision du Général Commandant en Chef en date du 28 octobre 1915, sont promus au grade de Sous-Lieutenant à Titre Temporaire :

L’Adjudant TAIX Pierre Augustin, Adjoint au Lieutenant Commandant le Peloton de Mitrailleuses.
L’Adjudant VAUCKAIRE Maurice Charles Augustin, de la 1ere Compagnie.

M.M les Sous-Lieutenants TAIX et VAUCKAIRE conserveront leurs fonctions.

 

Mardi 2 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Tirailleries assez fréquentes pendant la nuit.
Nombreuses fusées lancées des Cocottes et de 423.
9h30 à 10h. Coups de mine dans les lignes allemandes de 521.
16h25. Coups de mine dans les lignes allemandes de 521.
Fusées éclairantes très nombreuses lancées par l’ennemi à partir de 17h30 notamment sur B4 et B5.
18h30. 1 phare placé sur l’ortomont a éclairé le Ban de Sapt.
20h. Tir d’une mitrailleuse ennemie sur B5.
Pertes :
Chasseur de 2CL COLLIOT 2éme Cie – Blessé
Chasseur de 2CL LAMBERT 2éme Cie – Blessé

Mr DENOYER, Sous-Lieutenant est détaché à l’Ecole de Chef de Section de SAINT DIE pour la première série des Cours.

Un sergent instructeur et 8 caporaux (2 par Cie) désignés pour suivre la 1ere série des cours du Peloton des Elèves Sous-Officiers sont mis en route sur la vacherie (St Michel/Meurthe).

 
Mercredi 3 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Tirailleries de part et d’autre pendant la nuit.
A 5h, les allemands ont tenté de poser des fils de fer face à B18. Notre fusillade a empêché le travail.
A 6h. Nombreux coups de feu partant des Cocottes sur la Poterosse.
10h30. Bombardement de la Haute Forain par l’artillerie allemande (pièces de gros calibres). Le tir a été exécuté par salves de 2 coups et aussi coup par coup. 4 obus sont tombés exactement sur la Haute Forain. 1 obus est tombé dans l’écurie, tuant 2 chevaux et en blessant 1.
Notre artillerie a riposté vers Petit Raon dans la direction des pièces.
16h. Coups de mine dans les lignes allemandes de 521 et sur le versant de Senones.
Soirée calme. Nombreuses fusées éclairantes ennemies.

 

Jeudi 4 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Quelques tirailleries pendant la nuit.
Les allemands ont posé des fils de fer devant le café des Cocottes. 2 allemands paraissent avoir été touchés par nos guetteurs, l’un pendant la nuit, l’autre dans la matinée, devant B18 et B20.
9h Coups de mine sur 521 face à C7.
15h30. Tir de notre artillerie dans la direction de la Petite Raon – Quelques obus de 75 tombent sur les tranchées allemandes de 521.
Entre 16h et 17h, coups de mine dans les lignes ennemies de 521. Pendant la 1ere partie de la nuit, nombreuses fusées éclairantes ennemies, notamment sur B5.
19h et 21h. Quelques tirailleries sur B20.

 

Vendredi 5 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit assez calme.
Quelques coups de fusil partant de 423 sur nos travailleurs de Grandjean.
A 23h, notre Poste de la Rive Gauche a tiré sur des travailleurs ennemis posant des fils de fer devant le café des Cocottes.
Matinée sans incidents.
Coups de mine dans les lignes allemandes de 521 à 8h, 10h et 11h15.
13h30. L’artillerie allemande a tiré une trentaine d’obus de gros calibre sur le Centre B.
Dégât : 1 obus tombé environ à 4m de la guérite blindée de B5 – 2 obus en avant de B5 – plusieurs entre B13 et B5 – 2 obus dans la tranchée formant gorge de B5 – 1 obus vers B6 – 1 obus dans le grand boyau reliant B13 à B14. Les autres plus en arrière sur B16 et la Forain.
Après le bombardement, tout et revenu au calme dans le sous-secteur. Légères fusillades dans la soirée.

 

Samedi 6 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Quelques coups de feu pendant la nuit partant de la cote 423 et des Cocottes sur Grandjean et nos tranchées de la Rive Gauche.
Matinée calme. Rares coups de fusil.
14h ; 2 allemands, montés sur le blockhaus de la 2éme haie face à B5 ont fait des signaux avec un papier ou un mouchoir. Nous avons répondu par des coups de feu qui ont déclenché une courte fusillade.
14h35. Des allemands ont été aperçus de la Maison Guingriche travaillant à 1 boyau au-dessous et en arrière du café des Cocottes. Nos coups de feu tirés dans la direction des travailleurs ennemis ont complétement arrêté leur travail. Un allemand paraissait avoir été touché.
A partir de 18h, l’ennemi a lancé de nombreuses fusées sur le secteur, notamment B5 et B20.
18h35. Explosion de mines dans les lignes ennemies face à B5.
Pendant toute la soirée, de nombreux coups de feu ont été tirés du Café de Cocottes sur la Maison Guingriche.

 

Dimanche 7 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Rares fusillades pendant la nuit.
Entre 5h30 et 6h, tirailleries allemandes sur B18 et B20. Quelques coups de feu sur D2.
Journée calme.
18h15. Sonneries de cloches vers Petite RAON – MOUSSEY mais pas de manifestations dans les tranchées.
20h à 21h. Quelques coups de feu partout de 423 et des Cocottes sont tirés sur nos travailleurs occupés à poser des fils de fer vers Grandjean.

 

 

Lundi 8 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Rares fusillades pendant la nuit.
Dans la matinée, brouillard très épais.
8h à 9h. Quelques tirailleries sur nos travailleurs de Guigriche et de Grandjean.
10h ; Coups de mine dans les lignes ennemie de 521.
16h35. Coups de mine sur 521.
Les allemands ont envoyé de nombreuses fusées, particulièrement sur B5 et B9 vers 19h.
Entre 18h et 22h, coups de feu espacés alternant avec des moments de fusillade plus nourrie venant des Cocottes et du barrage de la route de Senones dur Grandjean.
A 23h, nos sentinelles ont entendu les allemands travailler dans le bois en face D2. De nombreux coups de feu ont été tirés dans la direction des travailleurs ennemis.
Pertes :
Chasseur de 2CL GUIDAT Camille 2éme Cie – Blessé à Guingriche

 

Mardi 9 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit calme dans le secteur – Quelques rares tirailleries de part et d’autre.
Dans la matinée, légère fusillade venant des Cocottes qu’à fait cesser nos bons tireurs de E1.
8h30 à 9h30. Coups de mines sur 521.
17h25. Eclatement de 2 mines ennemies face au boyau allant de C7 à C15.
20h à 22h. Vive fusillade accompagnée de fusées éclairantes obligeant les travailleurs à cesser le travail (Centre B), quelques tirailleries de 423 et des Cocottes sur nos travailleurs des réseaux Grandjean.

 

Mercredi 10 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit calme dans le secteur. Quelques coups de fusil sur C5 et C7.
Matinée calme.
9h. Explosion d’une mine dans les lignes ennemies de 521.
9h15. L’artillerie allemande de LACOMBE a tiré sur le Centre D. 3 obus sont tombés en avant de C22 – 3 sur les environs de la HAUTE FORAIN – 4 sont tombés en avant et en arrière de E1.
10h. Echange de coups de feu entre les Cocottes et E1.
Soirée calme. Bruits habituels de ravitaillement dans SENONES.
Quelques coups de feu venant des Cocottes et de 423 principalement vers 23h.

 

Jeudi 11 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit et matinée particulièrement calmes.
Pendant la nuit, nombreuses fusées ennemies, très rares fusillades.
16h. 2 coups de mine dur 521 face à B20.
17h. Coup de mine face à B5.
Quelques tirailleries dans la soirée.

 

Vendredi 12 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit et matinée calmes. Peu de fusillades.
8h15. Coups de mine sur 521.
Journée calme.
16h20. Tir de notre artillerie sur 521.
16h35. Une douzaine de 77 tombent sur les abords de l’observatoire en construction 250m Nord de Kormann.

 

Samedi 13 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, quelques coups de feu venant de 423 et des Cocottes sur Guingriche.
Dans la matinée, les bons tireurs de E2 ont tiré sur des travailleurs ennemis occupés dans un boyau allant du Café des Cocottes vers la direction de SENONES entre la route et le Rabodeau.
9h45. Explosion de mine sur 521.
17h. Coup de mine dans les lignes allemandes de 521.
Soirée calme.

 

Dimanche 14 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, légères fusillades.
Journée calme.
Le temps couvert n’a pas permis de faire des observations intéressantes.
22h. Légère fusillade entre l’ennemi et la garnison de la sape du Génie (C2). Quelques fusées ennemies. A plusieurs reprises, tir de mitrailleuses dans la vallée notamment à 20h30, 22h30, 1h30.
De 423 et des Cocottes, l’ennemi a tiraillé à 20h, 20h30 et 22 sur nos travailleurs en E10.

 

Lundi 15 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit et matinée calmes.
14h30 à 15h50. Tir de l’artillerie ennemie sur les travaux près de la Maison Caumont et B2.
14h45 à 15h. Notre artillerie riposte et envoie 4 obus sur B5 dégâts matériels seulement.
17h. Explosion de mines dans les lignes allemandes de 521.
Entre 21h et 21h30. Coups de feu et tirs de mitrailleuses ennemies venant de 423 sur nos travailleurs de E10.

 

Mardi 16 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit et matinées calmes. Rares coups de fusil.
11h45. Tir de l’artillerie sur la POTEROSSE.
30 obus de 77 et de 150 sont tombés :
1 sur la 3éme Cité
3 en avant de la tranchée E8
10 autour du blockhaus en construction E9 dont 1 sur l’abri de bombardement qui n’a rien détérioré et 1 sur l’entrée de la sape.
6 sur nos travaux du Petit Bois du Rucher, les autres entre Grandjean et la voie ferrée.
Notre artillerie répond sur les tranchées ennemies situées dans la vallée et aux environs de la baraque du Champs de Tir.
14h45. Tir de la batterie de la Presle sur les Cocottes allemandes. 6 obus trop courts. 1 a éclaté dans D2 et tué 1 homme (Ch Grandcolas).
Entre 12h et 13h45. Tir de notre 58 sur les blockhaus allemands depuis le blockhaus en face la Maison Maurice jusqu’au grand blockhaus de gauche qui est effondré. Apès le tir de notre artillerie de tranchée, l’artillerie allemande a bombardé la POTEROSSE entre 16h et 16h40 avec des obus de 77 et de 105, fusants et percutants.
2 obus sont tombés au-dessus de la cour de la Maison Mathé.
1 obus à 20m du poste d’observation de la Maison d’Ecole.
2 obus sur l’usine.
D’autres obus sont tombés sur les 2éme lignes du Centre de Résistance B.
Dégâts :
B6 en partie comblée
B5 à moitié éboulée
Quelques obus dans le grand boyau.
Pertes :
Chasseur de 1CL GRANDCOLAS – Tué à l’ouvrage D2

  

Mercredi 17 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, coups de feu ennemis assez fréquents tirés de 423 dans la direction du boyau grandjean.
Matinée calme – Rares fusillades.
17h. Explosion de mines dans les lignes allemandes de 521.
Soirée calme.

 

Jeudi 18 novembre 1915.
Nuit très calme. Quelques coups de feu très espacés partant de 423 et des Cocottes sur Grandjean.
Dans la matinée, quelques rares tirailleries de 521 sur D8 et D9.
14h30. 4 obus tirés par la Batterie ennemie de LACOMBE tombent en avant des tranchées du 3éme échelon.
17h. L’artillerie ennemie tire deux rafales de 77 autour des tranchées de 2éme ligne (Centre de Résistance B et C).
18h30. 2 rafales de 77 sur les environs de la Basse Forain.
22h. Nouvelle rafale de 6 obus de 77 sur les mêmes points.

 

Vendredi 19 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Les allemands ont tiraillé pendant toute la nuit de 423 et des Cocottes sur le Petit Bois du Rucher. Un travailleur du 363éme y a été tué près d’une de nos sentinelles.
Matinée calme – Rares coups de feu.
8h45 Coups de mine dans les lignes ennemies de 521.
Entre 15h25 et 16h40, coups de mine sur 521.
Soirée calme.

 

Samedi 20 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, tirailleries habituelles des sentinelles allemandes sur le Petit Bois du Rucher et les travailleurs vers Grandjean, les Cités et Guingriche.
Matinée calme – Rares coups de feu.
14h30. Tir de notre artillerie sur les pentes Nord de 521.
15h30. Nouveau tir de notre artillerie sur 521.
16h45 à 17h. Coups de mine sur 521.
18h20. Quelques coups de fusil sur C22.
19h40. Tirailleries sur C2, C6, C7.
20h. Coups de feu des sentinelles allemandes des Cocottes et de 423 sur Grandjean et E10.

 

Dimanche 21 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Rares coups de feu.
19h50. Entendu travailler dans les lignes allemandes face à C7. Le travail s’est arrêté après plusieurs feux de salves de nos sentinelles.

 

Lundi 22 novembre 1915.
Pendant la nuit, les allemands ont tiré de 423 et des Cocottes sur nos travailleurs du Bois du Rucher. Quelques coups de mine au lever du jour sur 521 face à B5.
14h30. Tir de notre artillerie sur 521.
14h45. Riposte de l’artillerie ennemie (Batterie des Aunes) qui tire une dizaine d’obus sur la POTEROSSE – pas de dégâts.
16h50. Nombreux éclatements de mines sur 521 en avant de C7.
Soirée calme.

 

Mardi 23 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Rares fusillades.
Journée calme.

 

Mercredi 24 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, coups de feu des Cocottes sur nos travailleurs occupés à poser des fils de fer autour des Cités.
Journée calme.
15h30. Explosions de mines sur les pentes Nord-Ouest de 521.

 

Jeudi 25 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, quelques coups de feu sont tirés de 423 sur nos travailleurs de E10.
4H Tirailleries sur C7 et C15.
Journée calme.
Entre 15h30 et 16h30, coups de mine dans les lignes allemandes de 521.

 

Vendredi 26 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Tirailleries habituelles pendant la nuit, des sentinelles allemandes de 423 et des Cocottes sur nos travailleurs du Bois du Rucher.
11h. Tir de l’artillerie ennemie sur les abords de Strabach
13h50. Tir de l’artillerie ennemie sur LA CHAPELLE.
14h. Tir de notre artillerie sur 521.
L’ennemi a lancé de nombreuses fusées sur le secteur de 18h à 20h. Les allemands ont tiré par salves à 19h30, 21h et 22h sur les travailleurs du Bois du Rucher.

 

Samedi 27 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit calme.
14h30. Tir de l’artillerie allemande sur les abords de LA CHAPELLE.
Entre 15h40 et 16h, l’artillerie ennemie bombarde la route LE PAIRE – Le VIEUX PRE.
Quelques tirailleries des sentinelles ennemies de 423 sur nos travailleurs de E10 entre 22h et 24h.

 

Dimanche 28 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit et journée calmes.
L’ennemi a lancé de nombreuses fusées entre 18h et 20h.
Soirée calme.
Quelques tirailleries de part et d’autre.

 

Lundi 29 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, tirailleries habituelles de 423 et des Cocottes sur nos travailleurs de Grandjean et du Bois du Rucher.
Journée calme.
14h30. Tir de l’artillerie allemande dans la direction de Lamdebehaye. Notre Batterie de LA PRESLE riposte sur les tranchées du Champs de Tir de SENONES.
Soirée calme.

 

Mardi 30 novembre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, tirailleries habituelles de 423 et des Cocottes sur nos travailleurs du Bois du Rucher.
Matinée calme.
A 15h, les mouvements prescrits par les Ordres de mouvement N° 17 et 18 s’exécutent dans le sous-secteur.
Les 2éme et 3éme Cies sont relevées sans incidents par 2 Cies du 363éme.
La 2éme Cie va cantonner à ST BLAISE.
La 3éme Cie va cantonner à MOYENMOUTIERS (Usine Nicolle).

vendredi 2 octobre 2015

Octobre 1915.


Vendredi 1eroctobre 1915.

Continuation des travaux en cours.
Les mines signalées ce matin par X comme devant être tirées par l’ennemi ont bien été tirées à 8 heures sur le versant N.E de 521, vers le Ravin des Gouttes (observations relevées du Palon).
Journée calme. Quelques tirailleries dans la soirée.

 

Samedi 2 octobre 1915.

Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, nombreux coups de fusil partant des Cocottes et des tranchées ennemies faisant face à Grandjean.
Les patrouilles envoyées pendant la nuit sont restées en embuscade et n’ont rien eu à signaler.
Matinée calme. Rares coups de fusil.
Soirée calme. Bruits habituels de voitures et de camions dans SENONES.

 
Promotion.

 Par Décision du Général Commandant en Chef en date du 28 septembre 1915 est promu au grade de Sous-Lieutenant T.T.
L’Adjudant GALLOT David, du 41éme Bataillon de Chasseurs.
M. le Sous-Lieutenant GALLOT conservera les fonctions d’officier adjoint au Chef de Bataillon.

 
Dimanche 3 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, des coups de feu nombreux ont été tirés partant des Cocottes et des tranchées ennemies situées sur 423. Ce tir était dirigé sur les travailleurs du boyau Grandjean et du blockhaus E2.
Coups de feu également nourris sur D2 et D3.
4 heures. Une lueur a été aperçue derrière le Café des Cocottes accompagnée d’explosions de cartouches ; elle provenait probablement de l’incendie d’un abri de l’ennemi ou d’un petit dépôt de munitions.
9h45. Un avion français a été violement bombardé au-dessus de SENONES.
13h30. Notre artillerie tire 6 obus sur les tranchées allemandes du Champ de Tir de SENONES. Pas de riposte ennemie.
Soirée calme.

 
Lundi 4 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, des coups de feu nombreux partant des Cocottes et des positions ennemies de 423 ont été tirés sur les travailleurs du boyau Grandjean.
4h45 et 8 h. Coups de mine dans les lignes ennemies derrière 521.
Journée calme. Rares coups de feu.

 
Mardi 5 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Les allemands n’ont cessé de tirer pendant toute la nuit sur les travailleurs du boyau Grandjean. On pouvait compter une moyenne de 6 à 8 balles à la minute de 19h à 22 h et de 3 à 4 de 22h au jour. Ces coups de feu partaient presque exclusivement des tranchées allemandes situées en face de la ferme Grandjean, de l’autre côté du ravin du Champ de Tir.
9h15. Une quinzaine de coups de feu ont été rapidement tirés dans la direction des travailleurs de D2- tiraillerie également sur nos travailleurs de C7.
Journée calme.

 
Mercredi 6 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Les allemands ont continué à tirer pendant la nuit sur nos travailleurs du boyau Grandjean, du Café des Cocottes et des tranchées faisant face à Grandjean. Les coups semblaient être tirés par de simples sentinelles.
L’ennemi a tiré également sur la sape du Génie (C2) et sur C22 ; nous avons répondu par des feux de salve.
La patrouille du Poste de la Poterosse a reconnu l’emplacement de chevaux de frise à placer devant les cités jusqu’au canal inclus ; celle de la rive gauche s’est heuté sur la voie ferrée à une patrouille allemande, puis a reçu des fusées suivies de deux feux de salve partant des abords du Café des Cocottes.
Journée calme. Quelques rares tirailleries.

Dans la matinée, le Commandant a procédé à la remise des Croix de Guerre aux Sous-officiers, Caporaux et Chasseurs dont les noms suivent :
 
1ere Cie :       Sergent MARJOLLIN – Chasseur COQUILLAT
2éme Cie :     Chasseurs RODRIGUE – MARCHAND – DESCHAMPS  MOUTET
3éme Cie :     Sergent RAMAGE – Caporal MAILLOT
S.H.R :                       Caporal IDASSE

 

Jeudi 7 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, les sentinelles ennemies ont tiré continuellement sur les travailleurs du boyau Grandjean. Et du blockhaus E2.
Des coups de feu sont également tirés sur D2.
Une patrouille a été envoyée par le Poste de la Poterosse le long de la voie ferrée. Elle a pu atteindre le petit bois où une patrouille allemande avait été rencontrée la veille. Elle y est restée en embuscade pendant 3 heures.
A ce moment, les allemands ont lancé quelques fusées. A son retour, la patrouille a essuyé quelques coups de feu partant des Cocottes.
Dans la matinée, de nombreux coups de feu sont tirés sur nos tranchées.
Journée calme. Pas de canonnade dans le secteur.

 
Vendredi 8 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, tirailleries habituelles des sentinelles ennemies des Cocottes et de 423 sur nos travailleurs du boyau Grandjean. A partir de minuit coups de feu plus espacés.
La patrouille de la Rive gauche du Rabodeau a reçu quelques coups de feu des Cocottes à l’aller, s’est embusquée pendant 4 heures, n’a rien vu, est rentrée sans recevoir de coups de fusil. Celle de la rive droite a reconnu une tranchée allemande à 150m en avant de la ferme Grandjean, barrant le route de SENONES.
7h10 à 9h45. Coups de mine dans les lignes allemandes de 521.
Matinée calme.
15h45. Coups de mine dans les lignes ennemies de 521.
Sur la rive gauche du Rabodeau, une patrouille partie du blockhaus E4 s’est dirigée vers le boqueteau de la voie ferrée. Elle a entendu marcher dans ce boqueteau, a observé pendant 1 heure, puis est rentrée sans avoir été éventé.

 
Samedi 9 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit plus calme que les précédentes, moins de tirailleries.
Rares coups de feu sur le boyau Grandjean.
7 heures. Coups de mine dans les lignes allemandes face à B20.
8h30. L’artillerie ennemie tire sur la Petite FORAIN ;
8h40. Riposte de notre artillerie sur 521.
8h50. L’artillerie allemande tire quelques obus vers B2.
9h30 à 10h. Une pièce de 150, de l’ORTOMONT tire à la vitesse d’un coup par minute sur le blockhaus et le boyau Cousineau, sur la Forain et sur le Centre de Résistance B – quelques obus tombent aux abords de B4, B5 et B14.
Dégâts : 1 pare éclats bouleversé et 1 boyau à moitié touché.
10 heures. 4 obus de 77 tombent sur le ravin de la Haute Forain à la hauteur de la Haute Forain.
Dans, l’après-midi, quelques coups de fusil sur C17 et C22.
Tirailleries habituelles sur le boyau Grandjean particulièrement dans la soirée.

 
Dimanche 10 octobre 1915.
Nuit très calme.
Dans la matinée, quelques coups de feu sur D7 et D8.
Pas de canonnade dans le secteur.
Pendant la nuit, une patrouille est allée sur la rive gauche du Rabodeau s’embusquer dans le petit boqueteau de la voie ferrée de 19h à 23h30. Elle est rentrée sans incidents.

Citation.

 
Extrait de l’Ordre Général N° 71 de la 7éme Armée, en date du 6 octobre 1915 :
Est cité à l’Ordre de l’Armée :

 -      Le Caporal CAMPAGNE Lucien, du 41éme Bataillon de Chasseurs à Pied ;

« Caporal très dévoué et très brave ; sérieusement malade a résisté jusqu’au bout ; évacué a rejoint son poste sur sa demande, et à peine guéri ; s’est offert spontanément pour réparer un réseau situé à une vingtaine de mètres de l’ennemi ; a été très grièvement blessé. »

Signé : de Maud’huy.

 
Lundi 11 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Tirailleries habituelles pendant la nuit des sentinelles allemandes sur le boyau Grandjean.
10h. Coup de mine face à B5.
13h30. 3 coups de mine dans les lignes allemandes face à B20.
15h45. Tir de notre batterie de la Presle sur les positions allemandes de la vallée du Rabodeau.
16h30. Riposte de l’artillerie ennemie qui envoie sur la Presle une quinzaine d’obus de gros calibre.
18h à 20h. Légères fusillades pendant lesquelles l’ennemi a envoyé de nombreuses fusées.
20h à 22h. Tir de mitrailleuses allemandes dans la vallée du Rabodeau.
21h50. Notre projecteur placé en E3 a éclairé les Cocottes d’où partaient quelques coups de feu de Grandjean. Les coups de feu des sentinelles ennemies ont aussitôt cessé.
22h. Même opération, la fusillade des Cocottes s’est tue de nouveau, mais quelques balles sont arrivées sur le projecteur, partant des tranchées ennemies face à Grandjean.
22h à 22h45. Le projecteur a repéré tous les points à éclairer dans le secteur.

 
Mardi 12 octobre 1915.
Nuit et matinée calmes. Quelques coups de feu isolés et peu nombreux.
15h20. Coup de mine dans les lignes ennemies en face B9.
16h. Un avion ennemi survole la vallée du Rabodeau. Pas de canonnade.

 
Mercredi 13 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Coups de feu moins nombreux que les nuits précédentes. Le projecteur a éclairé à 22h30 dans la direction de 423 et à 2h15 dans la direction des Cocottes au moment où la fusillade commençait. Elle a cessé aussitôt mais quelques instants après des balles sont arrivées près du projecteur.
Les patrouilles envoyées en embuscade ont essuyé quelques coups de feu.
Matinée et soirée calmes.
L’ennemi a lancé de nombreuses fusées des abords des Cocottes.

 
Jeudi 14 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
A 21h et à 1h le projecteur a éclairé sur 423 et sur les Cocottes d’où partaient quelques coups de feu. Les coups de feu ont cessé, puis ont repris dans la direction du projecteur dès que l’éclairage a cessé.
Matinée calme. Quelques coups de fusil sur nos travailleurs (1 blessé à la 1ere Cie).
10h. Violente canonnade ennemie sur un de nos avions.
13h45. Tir de notre artillerie sur 423.
15h à 16h. Coups de mine dans les lignes ennemies de 521.
Quelques tirailleries dans la soirée. L’ennemi a lancé de nombreuses fusées.

Pertes :
Caporal FRANTZ Jules 1ere Cie – décédé des suites de ses blessures à l’ambulance de RAON L’ETAPE – blessé à la tête à B18.

 

Jeudi 14 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Coups de feu peu nombreux pendant la nuit.
0h30. Le projecteur a éclairé la côte 423 d’où partaient quelques coups de fusil – la fusillade a cessé.
5h. L’ennemi a tiré de nombreux coups de feu dans la direction de B5 et B6.
Les allemands ont travaillé dans le bois en face D2. Nos sentinelles ont entendu des coups de masse.
Matinée calme.
16h. 2 biplans français ont survolé la région – l’un deux a été violemment canonné.
16h à 18h. 4 coups de mine dans les lignes ennemies de 521.
Dans la soirée, de nombreuses fusées sont envoyées par l’ennemi sur le secteur – particulièrement sur B5 et B9 (12 fusées environ).

 
Samedi 15 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Tirailleries habituelles pendant la nuit.
Nombreuses fusées ennemies.
1h. Le projecteur a éclairé les Cocottes d’où partaient des coups de fusil. La fusillade a cessé de ce côté mais a éclaté du côté de la route de SENONES à la POTEROSSE.
Quelques balles sont arrivées sur le projecteur.
Matinée calme.
7h40 et 9h. Les allemands ont fait sauter une dizaine de mines à 521.
10h15 à 10h45. Un avion ennemi a survolé nos lignes, en particulier 521.
13h à 15h. Coups de mine dans les lignes allemandes de 521.
21h30. Le projecteur a éclairé dans la direction des Cocottes puis vers 423. Quand le projecteur éclaire les Cocottes, il reçoit des coups de feu de 423 et inversement.
22h à 24h. Tirailleries ennemies partant des Cocottes sur D2.

 
Dimanche octobre 1915.
Nuit particulièrement calme qui a favorisé l’ouverture de la sape E10 pour commencer de ce côté le boyau allant à la rencontre de celui qui part du blockhaus Grandjean (E9).
L’ennemi a beaucoup travaillé dans le bois en face D2.
Matinée calme.
L’ennemi a fait sauter 5 à 6 mines en arrière et à droite du Café des Cocottes.
19h. Quelques coups de feu sur B20.
20h30. Les allemands ont tiré sur C7 – nos feux de salve ont arrêté la fusillade.

 
Lundi 18 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit calme. Quelques coups de feu ont été tirés sur les travailleurs de Grandjean et sur B20.
8h et 9h. L’ennemi a fait sauter 3 mines dans ses positions de 521.
Matinée très calme.
Soirée calme.
Quelques tirailleries en début de nuit. Nombreuses fusées ennemies à 521 et dans la vallée du Rabodeau.

Pertes :
Chasseur 2Cl PEYRISSAC 4éme Cie – blessé

 

Mardi 19 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Les allemands ont tiré pendant la nuit de leurs tranchées de la cote 423 sur nos travailleurs amorçant le boyau en E10 (2éme blockhaus près de Grandjean).
Le projecteur a éclairé 423 à 22h, la fusillade a cessé momentanément.
Matinée calme, légères fusillades.
8h20. Coups de mine dans les lignes allemandes en face B20.
18h. L’ennemi fait sauter 6 mines dans le bois en face D2.
17h à 23h. Coups de feu assez nombreux partant des Cocottes et de 423 sur nos travailleurs de Grandjean.
22h. Le projecteur a éclairé vers les Cocottes, le feu a cessé momentanément.

 

Mercredi 20 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit très calme.
Quelques coups de fusil vers B5 – B18  et B20.
7h30 à 10h. Coups de mine dans les lignes ennemies de 521.
12h à 14h. L’ennemi a travaillé dans le bois en face D2, il paraissait y préparer des mines.
Les allemands ont tiraillé pendant la nuit des Cocottes et de 423 sur nos travailleurs de Grandjean à 18h, 20h, 22h et 4h avec accalmies intermédiaires.
Le projecteur a éclairé à 20h et 22h et a fait cesser momentanément la fusillade qui a repris peu après.

 
Jeudi 21 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
4h à 4h45. Fusillade assez vive en avant de C17 – C22.
7h45. Coup de mine en face B5.
18h30. L’ennemi travaille à ses réseaux de fil de fer sur 521. Nos feux de salve arrêtent complétement son travail.
19h50. Fusillade devant C15 – C17 – C22.
21h30. Le projecteur a éclairé dans la direction des Cocottes.

 

Vendredi 22 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, des coups de feu par salves courtes venant de la direction de la baraque du Champ de Tir ont été tirés sur les travailleurs amorçant E10, d’autres coups de feu ont été tirés également sur E2, ils semblaient partir des Cocottes.
Matinée et soirée calmes.
Rares coups de fusil.

Pertes :
Chasseur 2Cl BOULME 2 Cie – tué à l’ennemi

 

Samedi 23 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit très calme.
Légères fusillades sans gravité – quelques coups de feu dans la direction de D2 et D3.
8h30 et 9h. Coups de mine dans les lignes allemandes de 521.
9h30. 6 obus de 77 tombent sur la Basse Forain.
11h à 11h35. L’artillerie ennemie tire une quinzaine de coups de canon sur la POTEROSSE, particulièrement sur les maisons du village, sur l’emplacement du blockhaus E10, sur le boyau des Cités et sur la ferme Guingriche. Aucun travail n’a été détérioré, aucun travailleur n’a été touché. Le travail momentanément suspendu a repris à 14h.
11h50. 6 obus de gros calibre tombent sur la crête entre le Chapelle et le Paire.
18h25. Les allemands font exploser 2 mines faces à C22.
Soirée calme.

 

Dimanche 24 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, l’ennemi a tiré à plusieurs reprises avec une mitrailleuse dans la direction de la ferme de Gruingriche et des abords de la ferme Grandjean. Une salve a été tirée également sur l’emplacement du blockhaus E10.
9h30. L’artillerie ennemie a tiré une dizaine de projectiles sur la POTEROSSE et sur les crêtes vers les matines. La riposte immédiate de notre artillerie a fait taire le tir de l’artillerie ennemie.
Journée calme.

 
Lundi 25 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Tirailleries habituelles pendant la nuit, principalement de la cote 423 sur l’emplacement du blockhaus E10.
5h. Quelques coups de feu ont été tirés sur D2.
19h et 22h. On a entendu l’ennemi travailler au S.E de 521 à 700 ou 800m de notre ligne. Nous avons tiré de nombreux coups de feu dans la direction des travailleurs. Le projecteur a fonctionné à 22H.

 

Mardi 26 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, les sentinelles allemandes ont tiré assez fréquemment sur nos travailleurs des blockhaus E9 – E10.
3h. Forte fusillade dans la vallée du Rabodeau.
6h30 et 9h45. Plusieurs coups de mine dans les lignes ennemies de 521.
Matinée calme.
A la tombée de la nuit l’ennemi fait sauter de nombreuses mines sur 521.
21h35. Tir d’une mitrailleuse allemande sur l’emplacement du blockhaus E10.

Un détachement de 50 Sous-Officiers, Caporaux et Chasseur est mis en route pour renforcer les Bataillons de Chasseurs de la 157éme Division d’Infanterie.

 

Mercredi 27 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, quelques tirailleries.
9h15. Une grosse pièce allemande tire sur la Maison Caumont et sur les travaux exécutés aux abords de la route de la Forain au Palon.
Notre artillerie riposte sur 521.
9h35. Une mitrailleuse ennemie paraissant située dans les carrières au-dessus du Tissage des Gouttes a tiré sur la POTEROSSE (boyau Guingriche – blockhaus E9).
17h15 et 18h. Explosions de mines face à C15 et C22.
17h40 à 20h. Tir de mitrailleuses allemandes dans la vallée. Nombreux coups de feu sur nos tranchées Guingriche – Grandjean – Poterosse – E10.
20h45. Nous lançons 2 Excelsior sur les lignes ennemies face à B7 et B20.

 

Jeudi 28 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit peu agitée. Matinée sans incidents.
Coups de mine dans les lignes ennemies de 521 à 8h45 – 9h45 – 11h20.
10h30. 6 obus de 77 sont tombés sur nos positions de 521 (boyau allant de la baraque Bessouneau aux 2 Cocottes et à 50m environ de ces derniers).
17h. Coups de mine face à D2.
Soirée calme. Nombreuses fusées ennemies particulièrement sur B5 et B6.

 

Vendredi 29 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, tirailleries habituelles principalement sur le boyau Grandjean, sur ses abords et sur l’emplacement du blockhaus E10.
15h et 15h15 à 17h. Coups de mine dans les lignes ennemies de 521
Fusées ennemies dans le secteur vers 20h.
Le projecteur a fonctionné à 23h.

 

Samedi 30 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nombreux coups de fusil tirés toute la nuit des tranchées allemandes face au blockhaus E9 et E10 sur nos travailleurs et cisailleurs.
Quelques coups de feu dans la matinée, particulièrement sur B8 et B20.
17h. Plusieurs coups de mine face à B5.
Le projecteur a éclairé à 22h.

 

Dimanche 31 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, les allemands ont tiré par salves courtes, mais violentes, à intervalles réguliers, sur nos travailleurs des blockhaus E9 et E10 et sur les tranchées E8 et E11.
5h. Quelques coups de feu le matin, de 521 sur les Cocottes et le Poste D2.
9h. L’ennemi a violemment canonné un avion français qui survolait ses lignes.
Fusillade à 18h, 20h et 22h – B4 et B5 ont reçu de nombreux coups de fusil.