Octobre 1915


Vendredi 1eroctobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Les mines signalées ce matin par X comme devant être tirées par l’ennemi ont bien été tirées à 8 heures sur le versant N.E de 521, vers le Ravin des Gouttes (observations relevées du Palon).
Journée calme. Quelques tirailleries dans la soirée.

 

Samedi 2 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, nombreux coups de fusil partant des Cocottes et des tranchées ennemies faisant face à Grandjean.
Les patrouilles envoyées pendant la nuit sont restées en embuscade et n’ont rien eu à signaler.
Matinée calme. Rares coups de fusil.
Soirée calme. Bruits habituels de voitures et de camions dans SENONES.

 
Promotion.

 

Par Décision du Général Commandant en Chef en date du 28 septembre 1915 est promu au grade de Sous-Lieutenant T.T.
L’Adjudant GALLOT David, du 41éme Bataillon de Chasseurs.
M. le Sous-Lieutenant GALLOT conservera les fonctions d’officier adjoint au Chef de Bataillon.

 
Dimanche 3 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, des coups de feu nombreux ont été tirés partant des Cocottes et des tranchées ennemies situées sur 423. Ce tir était dirigé sur les travailleurs du boyau Grandjean et du blockhaus E2.
Coups de feu également nourris sur D2 et D3.
4 heures. Une lueur a été aperçue derrière le Café des Cocottes accompagnée d’explosions de cartouches ; elle provenait probablement de l’incendie d’un abri de l’ennemi ou d’un petit dépôt de munitions.
9h45. Un avion français a été violement bombardé au-dessus de SENONES.
13h30. Notre artillerie tire 6 obus sur les tranchées allemandes du Champ de Tir de SENONES. Pas de riposte ennemie.
Soirée calme.

 
Lundi 4 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, des coups de feu nombreux partant des Cocottes et des positions ennemies de 423 ont été tirés sur les travailleurs du boyau Grandjean.
4h45 et 8 h. Coups de mine dans les lignes ennemies derrière 521.
Journée calme. Rares coups de feu.

 

Mardi 5 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Les allemands n’ont cessé de tirer pendant toute la nuit sur les travailleurs du boyau Grandjean. On pouvait compter une moyenne de 6 à 8 balles à la minute de 19h à 22 h et de 3 à 4 de 22h au jour. Ces coups de feu partaient presque exclusivement des tranchées allemandes situées en face de la ferme Grandjean, de l’autre côté du ravin du Champ de Tir.
9h15. Une quinzaine de coups de feu ont été rapidement tirés dans la direction des travailleurs de D2- tiraillerie également sur nos travailleurs de C7.
Journée calme.

 
Mercredi 6 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Les allemands ont continué à tirer pendant la nuit sur nos travailleurs du boyau Grandjean, du Café des Cocottes et des tranchées faisant face à Grandjean. Les coups semblaient être tirés par de simples sentinelles.
L’ennemi a tiré également sur la sape du Génie (C2) et sur C22 ; nous avons répondu par des feux de salve.
La patrouille du Poste de la Poterosse a reconnu l’emplacement de chevaux de frise à placer devant les cités jusqu’au canal inclus ; celle de la rive gauche s’est heuté sur la voie ferrée à une patrouille allemande, puis a reçu des fusées suivies de deux feux de salve partant des abords du Café des Cocottes.
Journée calme. Quelques rares tirailleries.

Dans la matinée, le Commandant a procédé à la remise des Croix de Guerre aux Sous-officiers, Caporaux et Chasseurs dont les noms suivent :

1ere Cie :       Sergent MARJOLLIN – Chasseur COQUILLAT
2éme Cie :     Chasseurs RODRIGUE – MARCHAND – DESCHAMPS  MOUTET
3éme Cie :     Sergent RAMAGE – Caporal MAILLOT
S.H.R :           Caporal IDASSE

 

Jeudi 7 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, les sentinelles ennemies ont tiré continuellement sur les travailleurs du boyau Grandjean. Et du blockhaus E2.
Des coups de feu sont également tirés sur D2.
Une patrouille a été envoyée par le Poste de la Poterosse le long de la voie ferrée. Elle a pu atteindre le petit bois où une patrouille allemande avait été rencontrée la veille. Elle y est restée en embuscade pendant 3 heures.
A ce moment, les allemands ont lancé quelques fusées. A son retour, la patrouille a essuyé quelques coups de feu partant des Cocottes.
Dans la matinée, de nombreux coups de feu sont tirés sur nos tranchées.
Journée calme. Pas de canonnade dans le secteur.

 

Vendredi 8 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, tirailleries habituelles des sentinelles ennemies des Cocottes et de 423 sur nos travailleurs du boyau Grandjean. A partir de minuit coups de feu plus espacés.
La patrouille de la Rive gauche du Rabodeau a reçu quelques coups de feu des Cocottes à l’aller, s’est embusquée pendant 4 heures, n’a rien vu, est rentrée sans recevoir de coups de fusil. Celle de la rive droite a reconnu une tranchée allemande à 150m en avant de la ferme Grandjean, barrant le route de SENONES.
7h10 à 9h45. Coups de mine dans les lignes allemandes de 521.
Matinée calme.
15h45. Coups de mine dans les lignes ennemies de 521.
Sur la rive gauche du Rabodeau, une patrouille partie du blockhaus E4 s’est dirigée vers le boqueteau de la voie ferrée. Elle a entendu marcher dans ce boqueteau, a observé pendant 1 heure, puis est rentrée sans avoir été éventé.

 

Samedi 9 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit plus calme que les précédentes, moins de tirailleries.
Rares coups de feu sur le boyau Grandjean.
7 heures. Coups de mine dans les lignes allemandes face à B20.
8h30. L’artillerie ennemie tire sur la Petite FORAIN ;
8h40. Riposte de notre artillerie sur 521.
8h50. L’artillerie allemande tire quelques obus vers B2.
9h30 à 10h. Une pièce de 150, de l’ORTOMONT tire à la vitesse d’un coup par minute sur le blockhaus et le boyau Cousineau, sur la Forain et sur le Centre de Résistance B – quelques obus tombent aux abords de B4, B5 et B14.
Dégâts : 1 pare éclats bouleversé et 1 boyau à moitié touché.
10 heures. 4 obus de 77 tombent sur le ravin de la Haute Forain à la hauteur de la Haute Forain.
Dans, l’après-midi, quelques coups de fusil sur C17 et C22.
Tirailleries habituelles sur le boyau Grandjean particulièrement dans la soirée.

 

Dimanche 10 octobre 1915.
Nuit très calme.
Dans la matinée, quelques coups de feu sur D7 et D8.
Pas de canonnade dans le secteur.
Pendant la nuit, une patrouille est allée sur la rive gauche du Rabodeau s’embusquer dans le petit boqueteau de la voie ferrée de 19h à 23h30. Elle est rentrée sans incidents.

Citation.

Extrait de l’Ordre Général N° 71 de la 7éme Armée, en date du 6 octobre 1915 :
Est cité à l’Ordre de l’Armée :

 -      Le Caporal CAMPAGNE Lucien, du 41éme Bataillon de Chasseurs à Pied ;

« Caporal très dévoué et très brave ; sérieusement malade a résisté jusqu’au bout ; évacué a rejoint son poste sur sa demande, et à peine guéri ; s’est offert spontanément pour réparer un réseau situé à une vingtaine de mètres de l’ennemi ; a été très grièvement blessé. »

Signé : de Maud’huy.

 

 Lundi 11 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Tirailleries habituelles pendant la nuit des sentinelles allemandes sur le boyau Grandjean.
10h. Coup de mine face à B5.
13h30. 3 coups de mine dans les lignes allemandes face à B20.
15h45. Tir de notre batterie de la Presle sur les positions allemandes de la vallée du Rabodeau.
16h30. Riposte de l’artillerie ennemie qui envoie sur la Presle une quinzaine d’obus de gros calibre.
18h à 20h. Légères fusillades pendant lesquelles l’ennemi a envoyé de nombreuses fusées.
20h à 22h. Tir de mitrailleuses allemandes dans la vallée du Rabodeau.
21h50. Notre projecteur placé en E3 a éclairé les Cocottes d’où partaient quelques coups de feu de Grandjean. Les coups de feu des sentinelles ennemies ont aussitôt cessé.
22h. Même opération, la fusillade des Cocottes s’est tue de nouveau, mais quelques balles sont arrivées sur le projecteur, partant des tranchées ennemies face à Grandjean.
22h à 22h45. Le projecteur a repéré tous les points à éclairer dans le secteur.

 

Mardi 12 octobre 1915.
Nuit et matinée calmes. Quelques coups de feu isolés et peu nombreux.
15h20. Coup de mine dans les lignes ennemies en face B9.
16h. Un avion ennemi survole la vallée du Rabodeau. Pas de canonnade.

 

Mercredi 13 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Coups de feu moins nombreux que les nuits précédentes. Le projecteur a éclairé à 22h30 dans la direction de 423 et à 2h15 dans la direction des Cocottes au moment où la fusillade commençait. Elle a cessé aussitôt mais quelques instants après des balles sont arrivées près du projecteur.
Les patrouilles envoyées en embuscade ont essuyé quelques coups de feu.
Matinée et soirée calmes.
L’ennemi a lancé de nombreuses fusées des abords des Cocottes.

 

Jeudi 14 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
A 21h et à 1h le projecteur a éclairé sur 423 et sur les Cocottes d’où partaient quelques coups de feu. Les coups de feu ont cessé, puis ont repris dans la direction du projecteur dès que l’éclairage a cessé.
Matinée calme. Quelques coups de fusil sur nos travailleurs (1 blessé à la 1ere Cie).
10h. Violente canonnade ennemie sur un de nos avions.
13h45. Tir de notre artillerie sur 423.
15h à 16h. Coups de mine dans les lignes ennemies de 521.
Quelques tirailleries dans la soirée. L’ennemi a lancé de nombreuses fusées.

Pertes :
Caporal FRANTZ Jules 1ere Cie – décédé des suites de ses blessures à l’ambulance de RAON L’ETAPE – blessé à la tête à B18.

 

 
Jeudi 14 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Coups de feu peu nombreux pendant la nuit.
0h30. Le projecteur a éclairé la côte 423 d’où partaient quelques coups de fusil – la fusillade a cessé.
5h. L’ennemi a tiré de nombreux coups de feu dans la direction de B5 et B6.
Les allemands ont travaillé dans le bois en face D2. Nos sentinelles ont entendu des coups de masse.
Matinée calme.
16h. 2 biplans français ont survolé la région – l’un deux a été violemment canonné.
16h à 18h. 4 coups de mine dans les lignes ennemies de 521.
Dans la soirée, de nombreuses fusées sont envoyées par l’ennemi sur le secteur – particulièrement sur B5 et B9 (12 fusées environ).

 

Samedi 15 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Tirailleries habituelles pendant la nuit.
Nombreuses fusées ennemies.
1h. Le projecteur a éclairé les Cocottes d’où partaient des coups de fusil. La fusillade a cessé de ce côté mais a éclaté du côté de la route de SENONES à la POTEROSSE.
Quelques balles sont arrivées sur le projecteur.
Matinée calme.
7h40 et 9h. Les allemands ont fait sauter une dizaine de mines à 521.
10h15 à 10h45. Un avion ennemi a survolé nos lignes, en particulier 521.
13h à 15h. Coups de mine dans les lignes allemandes de 521.
21h30. Le projecteur a éclairé dans la direction des Cocottes puis vers 423. Quand le projecteur éclaire les Cocottes, il reçoit des coups de feu de 423 et inversement.
22h à 24h. Tirailleries ennemies partant des Cocottes sur D2.

 

Dimanche octobre 1915.
Nuit particulièrement calme qui a favorisé l’ouverture de la sape E10 pour commencer de ce côté le boyau allant à la rencontre de celui qui part du blockhaus Grandjean (E9).
L’ennemi a beaucoup travaillé dans le bois en face D2.
Matinée calme.
L’ennemi a fait sauter 5 à 6 mines en arrière et à droite du Café des Cocottes.
19h. Quelques coups de feu sur B20.
20h30. Les allemands ont tiré sur C7 – nos feux de salve ont arrêté la fusillade.

 

Lundi 18 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit calme. Quelques coups de feu ont été tirés sur les travailleurs de Grandjean et sur B20.
8h et 9h. L’ennemi a fait sauter 3 mines dans ses positions de 521.
Matinée très calme.
Soirée calme.
Quelques tirailleries en début de nuit. Nombreuses fusées ennemies à 521 et dans la vallée du Rabodeau.

Pertes :
Chasseur 2Cl PEYRISSAC 4éme Cie – blessé

 

Mardi 19 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Les allemands ont tiré pendant la nuit de leurs tranchées de la cote 423 sur nos travailleurs amorçant le boyau en E10 (2éme blockhaus près de Grandjean).
Le projecteur a éclairé 423 à 22h, la fusillade a cessé momentanément.
Matinée calme, légères fusillades.
8h20. Coups de mine dans les lignes allemandes en face B20.
18h. L’ennemi fait sauter 6 mines dans le bois en face D2.
17h à 23h. Coups de feu assez nombreux partant des Cocottes et de 423 sur nos travailleurs de Grandjean.
22. Le projecteur a éclairé vers les Cocottes, le feu a cessé momentanément.

 
Mercredi 20 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit très calme.
Quelques coups de fusil vers B5 – B18  et B20.
7h30 à 10h. Coups de mine dans les lignes ennemies de 521.
12h à 14h. L’ennemi a travaillé dans le bois en face D2, il paraissait y préparer des mines.
Les allemands ont tiraillé pendant la nuit des Cocottes et de 423 sur nos travailleurs de Grandjean à 18h, 20h, 22h et 4h avec accalmies intermédiaires.
Le projecteur a éclairé à 20h et 22h et a fait cesser momentanément la fusillade qui a repris peu après.

 

Jeudi 21 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
4h à 4h45. Fusillade assez vive en avant de C17 – C22.
7h45. Coup de mine en face B5.
18h30. L’ennemi travaille à ses réseaux de fil de fer sur 521. Nos feux de salve arrêtent complétement son travail.
19h50. Fusillade devant C15 – C17 – C22.
21h30. Le projecteur a éclairé dans la direction des Cocottes.

 

Vendredi 22 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, des coups de feu par salves courtes venant de la direction de la baraque du Champ de Tir ont été tirés sur les travailleurs amorçant E10, d’autres coups de feu ont été tirés également sur E2, ils semblaient partir des Cocottes.
Matinée et soirée calmes.
Rares coups de fusil.

Pertes :
Chasseur 2Cl BOULME 2 Cie – tué à l’ennemi

 

Samedi 23 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit très calme.
Légères fusillades sans gravité – quelques coups de feu dans la direction de D2 et D3.
8h30 et 9h. Coups de mine dans les lignes allemandes de 521.
9h30. 6 obus de 77 tombent sur la Basse Forain.
11h à 11h35. L’artillerie ennemie tire une quinzaine de coups de canon sur la POTEROSSE, particulièrement sur les maisons du village, sur l’emplacement du blockhaus E10, sur le boyau des Cités et sur la ferme Guingriche. Aucun travail n’a été détérioré, aucun travailleur n’a été touché. Le travail momentanément suspendu a repris à 14h.
11h50. 6 obus de gros calibre tombent sur la crête entre le Chapelle et le Paire.
18h25. Les allemands font exploser 2 mines faces à C22.
Soirée calme.

 

Dimanche 24 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, l’ennemi a tiré à plusieurs reprises avec une mitrailleuse dans la direction de la ferme de Gruingriche et des abords de la ferme Grandjean. Une salve a été tirée également sur l’emplacement du blockhaus E10.
9h30. L’artillerie ennemie a tiré une dizaine de projectiles sur la POTEROSSE et sur les crêtes vers les matines. La riposte immédiate de notre artillerie a fait taire le tir de l’artillerie ennemie.
Journée calme.


Lundi 25 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Tirailleries habituelles pendant la nuit, principalement de la cote 423 sur l’emplacement du blockhaus E10.
5h. Quelques coups de feu ont été tirés sur D2.
19h et 22h. On a entendu l’ennemi travailler au S.E de 521 à 700 ou 800m de notre ligne. Nous avons tiré de nombreux coups de feu dans la direction des travailleurs. Le projecteur a fonctionné à 22H.

 

Mardi 26 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, les sentinelles allemandes ont tiré assez fréquemment sur nos travailleurs des blockhaus E9 – E10.
3h. Forte fusillade dans la vallée du Rabodeau.
6h30 et 9h45. Plusieurs coups de mine dans les lignes ennemies de 521.
Matinée calme.
A la tombée de la nuit l’ennemi fait sauter de nombreuses mines sur 521.
21h35. Tir d’une mitrailleuse allemande sur l’emplacement du blockhaus E10.

Un détachement de 50 Sous-Officiers, Caporaux et Chasseur est mis en route pour renforcer les Bataillons de Chasseurs de la 157éme Division d’Infanterie.

 

Mercredi 27 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, quelques tirailleries.
9h15. Une grosse pièce allemande tire sur la Maison Caumont et sur les travaux exécutés aux abords de la route de la Forain au Palon.
Notre artillerie riposte sur 521.
9h35. Une mitrailleuse ennemie paraissant située dans les carrières au-dessus du Tissage des Gouttes a tiré sur la POTEROSSE (boyau Guingriche – blockhaus E9).
17h15 et 18h. Explosions de mines face à C15 et C22.
17h40 à 20h. Tir de mitrailleuses allemandes dans la vallée. Nombreux coups de feu sur nos tranchées Guingriche – Grandjean – Poterosse – E10.
20h45. Nous lançons 2 Excelsior sur les lignes ennemies face à B7 et B20.

 

Jeudi 28 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nuit peu agitée. Matinée sans incidents.
Coups de mine dans les lignes ennemies de 521 à 8h45 – 9h45 – 11h20.
10h30. 6 obus de 77 sont tombés sur nos positions de 521 (boyau allant de la baraque Bessouneau aux 2 Cocottes et à 50m environ de ces derniers).
17h. Coups de mine face à D2.
Soirée calme. Nombreuses fusées ennemies particulièrement sur B5 et B6.

 

Vendredi 29 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, tirailleries habituelles principalement sur le boyau Grandjean, sur ses abords et sur l’emplacement du blockhaus E10.
15h et 15h15 à 17h. Coups de mine dans les lignes ennemies de 521
Fusées ennemies dans le secteur vers 20h.
Le projecteur a fonctionné à 23h.

 
Samedi 30 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Nombreux coups de fusil tirés toute la nuit des tranchées allemandes face au blockhaus E9 et E10 sur nos travailleurs et cisailleurs.
Quelques coups de feu dans la matinée, particulièrement sur B8 et B20.
17h. Plusieurs coups de mine face à B5.
Le projecteur a éclairé à 22h.

 
Dimanche 31 octobre 1915.
Continuation des travaux en cours.
Pendant la nuit, les allemands ont tiré par salves courtes, mais violentes, à intervalles réguliers, sur nos travailleurs des blockhaus E9 et E10 et sur les tranchées E8 et E11.
5h. Quelques coups de feu le matin, de 521 sur les Cocottes et le Poste D2.
9h. L’ennemi a violemment canonné un avion français qui survolait ses lignes.
Fusillade à 18h, 20h et 22h – B4 et B5 ont reçu de nombreux coups de fusil.

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